Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 01:38

 

afficheprisonniersmarocains

Brisons les barreaux des prisons pour nos frères



Nous saluons chaleureusement les camarades de la Voie démocratique basiste réunis ces jours -ci à Marrakech . Vos luttes au coeur des masses populaires du Maroc renforcent les nôtres, ici, au cœur de la forteresse Europe. D'autant plus que le régime réactionnaire marocain est un enfant chéri de l'impérialisme français.

Notre pensée va en premier lieu aux prisonniers politiques en grève de la faim dans les prisons de Taza, de Fes et de Meknes. Abdessamad Alhaydour, Tarik Alhamani, Younes Erroufi, Hichame Boughlade, Tarik Eljaîbi, Mohamed Saleh, Mounir Ait Khafou, Soufiane Segheri, Hassan Koukou, Mohamed Aloualiki, Hassan Alhmouche.



Se battre pour la libération des militants révolutionnaires détenus dans les prisons du Maroc et se battre pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah en France est un seul et même combat. Ce sont des prisonniers qui portent, y compris derrière les barreaux, le drapeau de la Révolution.



C'est pourquoi la lutte pour leur libération est une partie décisive d'une lutte plus globale pour la liberté des peuples. Et ceux qui luttent pour la révolution doivent nécessairement faire face à la répression et à une puissante contre-révolution. Quoiqu'il arrive nous n'oublions pas que les gains des luttes démocratiques, y compris ceux des soulèvements populaires dans le monde arabe, sont provisoires tant que le système capitaliste et impérialiste n'est pas mis à bas. Sans le pouvoir, tout n'est qu'illusion et les communistes défendent la vérité révolutionnaire. Face à tous les falsificateurs Marx et Engels ont établi que « le premier pas dans la révolution ouvrière est la constitution du prolétariat en classe dominante ». Il ne peut y avoir de changement réel sans révolution authentique. La lutte des prisonniers est un des piliers de cette tâche stratégique.



Les meilleurs enfants du peuple marocain luttent pour la Révolution  !

Vive la lutte heroïque des camarades maoïstes du Maroc !

 


Comité Anti-impérialiste

Partager cet article
Repost0
26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 13:41

palestine george
La voie démocratique basiste à Marrakech …organise des jours culturels / militants entre le 28 et 31 Mai 2013 sous le slogan : « unifions nos efforts pour soutenir les détenus politiques au Maroc et au niveau international (à l’honneur du détenu politique Georges Ibrahim Abdallah) », ces jours contiendront une journée réservée à l’expérience du détenu politique Georges Ibrahim Abdallah, une journée de soutien à la guerre populaire en Inde, un débat centrale sur la détention politique au Maroc et au niveau international, ainsi qu’un débat sur « les révoltes populaires quel réalité et quelles perspectives(les exemples du Maroc, Tunisie et Egypte) »

 
Cet activité culturelle et militante vient dans un contexte de l’augmentation de l’attaque du régime en place au Maroc contre le peuple marocain tout en tiers et surtout sur ses militants fidèles, ce qui nécessite, l’unification des efforts de toutes les organisations, les partis, et militantEs révolutionnaires au niveau national et international à fin de soutenir les détenus politiques et exiger leurs libération immédiate.


la répression n’a pas de frontières, la solidarité internationale non plus, de ce point vue nous appelons votre participation à la réussite de cet activité qui est une réussite à la lutte des peuples pour la liberté, la dignité et la justice sociale, toutes les formes de participation de votre part sont les bienvenus (messages, interventions, propositions …) et merci de passer le message à tous ceux qui sont concernés.


Salutations révolutionnaires

 

ينظم فصيل النهج الديمقراطي القاعدي بمراكش أياما ثقافية/ نضالية ما بين 28 و 31 ماي 2013، تحت شعار:" لنوحد جهودنا من أجل دعم المعتقلين السياسيين بالمغرب و على الصعيد الأممي (تكريما للمعتقل السياسي جورج إبراهيم عبد الله) "يتضمن يوما تضامنيا مع المعتقل السياسي جورج إبراهيم عبد الله يوما تضامنيا مع الحرب الشعبية في الهند ، بالإضافة إلى نقاش مركزي حول واقع الإعتقال السياسي بالمغرب و على المستوى الأممي، ينضاف إلى ذلك نقاش "حول الإنتفاضات الشعبية أي واقع و أية بدائل (نموذج المغرب، تونس و مصر)"
و يأتي هذا النشاط في سياق الهجوم الذي يشنه النظام القائم بالمغرب على عموم الشعب المغربي و خصوصا على مناضليه الشرفاء، و هو ما يستدعي توحيد جهود كافة المنظمات، الأحزاب و المناضلين الثوريين من أجل توفير الدعم اللازم للمعتقلين السياسيين و النضال من أجل إطلاق سراحهم.
من هذا المنطلق ندعوكم إلى المساهمة في إنجاح هذه الأيام بكل الأشكال الممكنة (رسائل تضامن، مداخلات، مقترحات ….) يرجى تمرير هذا النداء إلى كل المعنيين.
و تحية ثورية

Partager cet article
Repost0
25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 13:59

 

Affiche7

-Un combattant toujours fidèle à ses engagements

 

Georges Abdallah est en prison en France depuis 1984. Il est un membre historique de la Fraction Armée Révolutionnaire (FARL). Une organisation communiste de la résistance libanaise. Georges est condamné en 1987 à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine incompressible de 15 ans. Condamnation résultant d'actions de liquidations d'agents de la CIA et du Mossad en France. Actions revendiquées par les FARL.

 

En prison, Georges reste un militant révolutionnaire. Il poursuit son combat par une résistance quotidienne. Georges participe à de nombreuses luttes en lien avec d'autres prisonniers politiques. Il est ainsi signataire de la plateforme du 19 juin 1999 qui regroupe « Des prisonniers révolutionnaires, communistes, anarchistes, antifascistes et anti-impérialistes ».

 

Georges est resté inflexible sur ses convictions et son engagement politique tout au long de son incarcération. Fidèle à ses convictions communistes et à son engagement auprès des combattants palestiniens et révolutionnaires.

 

-Une volonté des impérialistes de briser Georges Abdallah

 

Georges est le dernier prisonnier politique de la guerre menée par les sionistes au Liban en 1982. Guerre menée contre les peuples libanais et Palestiniens avec l'aide des supplétifs de l' ALS (Armée du Liban Sud). Guerre ayant entrainé la destruction du Liban et qui a culminé dans l'horreur avec les massacres de Sabra et Chatila, massacres organisés par la soldatesque sioniste.

 

La volonté de briser la résistance Palestinienne et Libanaise était bien l'objectif de cette opération militaire. Guerre portée à bout de bras par les impérialistes. C'est dans ce cadre politique et historique que les FARL ont mené leurs actions militaires au cœur des métropoles impérialistes. Cette capacité des FARL à frapper les impérialistes, n'a pas été oubliée par ces derniers. Près de 30 ans après, la peur d'une nouvelle révolte continue de hanter les États capitalistes. La situation coloniale perdurant au proche orient entraînera inévitablement les mêmes effets. Là où existe l' oppression existe la résistance. Le combat de Georges n'appartient donc pas au passé, il est d'une brûlante actualité. Cette réalité ne doit pas être oubliée par les soutiens de Georges dans la campagne de solidarité. Pour les impérialistes Georges doit rester en prison tant qu'il ne reniera pas son combat. Tant que dehors la résistance sous toutes ses formes continue.

 

Face à un tel acharnement de l'État impérialiste français et de ses complices, que fait le mouvement de solidarité avec Georges Abdallah ?

 

-Une campagne de solidarité à contre-courant

 

En France tout au long de son incarcération Georges n'a bénéficié que de peu de soutien politique. Certes, les décennies 80 et 90 sont marquées en France par un recul des idées révolutionnaires, mais ce n'est pas la seule raison. Georges par ses positions politiques anti-sionistes, sentait le souffre pour les tenants de la « démocratie pacifiée ». Georges est un révélateur de la déliquescence des organisations politiques et de soutien à la Palestine en France.

 

En Juin 2004 se crée enfin un collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA). Création impulsée par trois organisations : NLPF, Secours Rouge France et l' AGEN. N'oublions pas ici de rappeler le rôle essentiel joué par des individus (non organisés) et par le SRI dans la création du collectif.

Dès sa création le collectif met en avant la question d'une campagne politique pour obtenir la libération de Georges Abdallah. La plateforme du collectif précise clairement que le combat pour la libération de Georges s'inscrit dans une démarche clairement anti-impérialiste et anti-sioniste. Il est affirmé la nécessité de mettre en avant l'identité communiste arabe de Georges et son combat pour la libération de toute la Palestine. Le combat pour la libération de Georges se doit de dénoncer clairement l'impérialisme français.

 

Les premières années, une campagne axée principalement à Paris se déploie. Meetings, rassemblements et tractages se multiplient. Deux axes d'actions étaient favorisés. En premier lieu nécessité était indiquée de s'adresser principalement aux quartiers populaires et aux jeunes. Le but étant de populariser la situation de Georges ainsi que la question du soutien à la Palestine et la lutte contre la répression. La liaison entre tous ces aspects est essentielle pour rendre vivant la campagne pour la libération de Georges.

Le second axe consistait à s'adresser à l'ensemble des forces politiques se réclamant du mouvement révolutionnaire, progressiste et pro palestinien. L'objectif étant d' obliger ses organisations à se positionner après tant d'années de silence et si possible de renforcer le collectif.

 

-Ses objectifs ont il été atteints ?

 

Constatons tout d'abord que depuis 2004 le collectif a su poser la question de la libération de Georges sur le terrain politique. Du quasi oubli où il était plongé en France son sort est désormais posé sur la place publique ; en tout cas pour le moins connu de l'ensemble des forces politiques. La campagne limitée à Paris a pris de l'ampleur dans de nombreuses régions de France (Pau, Bordeaux, Nord, Toulouse,Lyon...). Dans chacune de ses villes se créés des structures de soutien sans intervention directe du collectif. Néanmoins le collectif apporté une aide tant au niveau matériel que politique. Ces villes connaissent une activité de solidarité parfois plus importante qu'à Paris aujourd'hui. Cependant force est de constater la difficulté à impulser une vrai campagne nationale. Des rendez vous communs ont néanmoins existé, comme des manifestations devant la prison de Lannemezan. Ce qui manque à notre avis c'est une démarche politique commune axée sur le combat anti-impérialiste et anti-sioniste. Démarche qui seule peut éviter de tomber dans un campagne politique fourre tout, dénuée de positionnement de classe.

 

Concernant la campagne de masse, des aspects positifs sont à souligner. Surtout dans la première période. Des initiatives en direction des quartiers populaires ont eu lieu, particulièrement dans le département du 93. Distributions de tracts, collages se sont multipliés. De nombreux meetings se sont succédés ( Paris, Saint Denis, Nanterre...). Ce travail vers les masses est la clef de voûte selon nous de la réussite de la campagne pour la libération de Georges Abdallah. Seul un soutien important des quartiers populaires peut permettre de peser politiquement dans le combat pour la libération de Georges Abdallah. Malheureusement le manque de vision politique commun de l'ensemble des membres de la campagne n'a pas permis de continuer dans cette démarche .

Au contraire, une partie du mouvement de solidarité s'est essoufflée à courir après le calendrier judiciaire et à espérer un soutien des forces politiques de la gauche et de l'extrême gauche institutionnelle.

Pourtant des exemples de réussite d'un début de mobilisation populaire existe dans le cadre de la campagne pour la libération de Georges. Il en est ainsi de la campagne mené dans le Nord-Pas-de-Calais par les camarades du comité « libérez-les ».

 

 

 

-La lutte pour la libération de Georges est à la croisée des chemins

 

A partir d'Avril 2010, un élément important est venu bouleverser la campagne pour la libération de Georges. A partir du Liban une campagne dite internationale a été lancée. Une délégation représentant le collectif s'était rendue auparavant au Liban. Cette campagne a été le révélateur de l'incapacité à mener dans la durée une campagne sur une ligne politique clairement anti-impérialiste. Cette campagne internationale impulsée depuis le Liban par des forces hostiles au communisme n'a fait qu'accélérer la perte de tout repère idéologique révolutionnaire dans la campagne impulsée par le collectif. Devant cette situation, le collectif n'a pas su réagir. Une partie du collectif décide de reprendre l'initiative et propose à la discussion un texte intitulé  « Renforcer et élargir le collectif en 2010 » . Dans ce document nous alertions l'ensemble du comité sur la nécessité de réorienter notre travail à destination des masses. Nous alertions sur le risque de voir dériver la campagne de Georges vers un axe principalement juridique et humanitaire. Nous proposions de remettre l'idéologie au poste de commande dans la campagne. Nous proposions déjà de réorienter notre travail en destination des masses, peine perdue.

 

Nous devons aujourd'hui relever le drapeau révolutionnaire du combat pour la libération de Georges Abdallah. Il faut se démarquer des forces qui pensent que l'essentiel est de rallier des chapelles politiques institutionnelles de gauche (alors que celles-ci sont les complices ou les maîtres d'œuvre de l'impérialisme) et non de construire un large front qui prendrait appui en premier lieu sur les masses populaires.

 

La situation actuelle est à la fois regrettable et logique. Nous réaffirmons qu' il est hors de question de frayer avec des groupes obscurantistes et réactionnaires. La campagne pour Georges se doit de garder une ligne politique clairement définie dans la plateforme et donc de récuser toute compromission avec des groupes anti communistes.

Le combat pour la libération de Georges se doit de conserver un caractère essentiellement politique. Il se doit d'affirmer et revendiquer le combat communiste, anti-impérialiste et anti sioniste. Le combat pour la libération de Georges est aussi un combat qui s'inscrit dans la lutte pour la libération de toute la Palestine. Nous devons réorienter la campagne pour la libération de Georges dans ce sens. L'unité oui mais pas au prix de l'abandon des principes.

 

Renforcer et élargir la campagne pour la Libération de Georges Abdallah

 

-La campagne pour la libération de Georges doit mettre en avant le caractère révolutionnaire, anti-impérialiste et anticapitaliste de Georges.

 

-La campagne pour la libération de Georges doit réaffirmer son caractère anti-sioniste

 

-La campagne pour la libération de Georges doit réaffirmer son soutien à la lutte du peuple Palestinien et à la légitimité de sa résistance y compris armée.

 

 

 

-La campagne pour la libération de Georges se doit de dénoncer clairement l'ensemble des forces politiques qui refusent de lutter pour la libération de notre camarade.

 

-La campagne pour la libération de Georges se doit de dénoncer clairement le rôle de l'impérialisme français dans la détention d'Abdallah.

 

-La campagne pour la libération de Georges se doit de dénoncer clairement l'implication de l'impérialisme US et de l'entité sioniste dans le maintien en prison de notre camarade.

 

-La campagne pour la libération de Georges doit essayer tant que possible de lier la lutte pour la libération de Georges à la question de l'ensemble des prisonniers révolutionnaires.

 

-La campagne pour la libération de Georges se doit de gagner les quartiers populaires et les masses.

 

La campagne pour la libération de Georges se doit d'avoir son propre calendrier. Elle ne doit pas être otage du calendrier juridique qui ne lui appartient pas.

Pour marquer clairement notre volonté d'orienter notre travail vers une mobilisation qui s'oriente clairement vers les masses nous faisons les propositions suivantes :

 

  • Sortir une affiche commune avec le slogan : «  Libérez Georges Abdallah c'est se battre pour la Palestine et la Révolution  dans le Monde». Une affiche signée par différentes organisations, avec un slogan revendiquant le combat anti-sioniste et révolutionnaire est une première étape nécessaire.

 

  • Axer notre campagne vers les quartiers populaires par une campagne d'affichage, de diffusions de tract et de meetings. Chaque groupe est en mesure de déterminer les quartiers et universités à cibler selon ses objectifs et sa capacité militante. En région parisienne on peut suggérer le 93 et les universités de Nanterre, Saint Denis et Villetaneuse ( Universités en Banlieue).

 

  • Dans les quartiers populaires, à l'instar de ce qui s'est fait dans le Nord-Pas-de-Calais mener une campagne pour faire de Georges Abdallah le citoyen d'honneur de la Ville. La campagne pour les élections municipales peut être un moment à saisir pour interpeller les « électeurs ».

     

  • Dans les universités mener une campagne pour qu'un bâtiment, un amphithéâtre porte le nom de Georges Abdallah. Mener une campagne pour que le conseil d'Administration des universités demande la libération de Georges Abdallah.

 

- Mener une campagne dénonçant le rôle du Parti Socialiste dans le maintien en prison de Georges Abdallah. Des actions devant ou dans les locaux de ce parti peuvent être menées. Leurs militants peuvent êtres interpellés lors des distributions de tracts sur les marchés pendant la campagne des élections municipales.

 

 

Toutes ces actions permettent de créer de l'agitation autour de la question de Georges Abdallah, d'aller vers les masses, d' interpeller et de dénoncer les politiciens.

 

 

Premiers signataires : AGEN, Comité Anti-impérialiste, SRI, Secours Rouge Arabe

 

 

Vous pouvez signer l'appel en envoyant un mail à l'expéditeur.

Partager cet article
Repost0
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 21:23

Affiche7

 

 

Cher(e)s Camarades, cher(e)s ami(e)s,

 

Au début de cette année, il m’est arrivé de penser à certains moments de la nuit, que bientôt, voire très bientôt, je n’aurais plus à m’adresser à vous, amis«e»s et camarades, de derrière ces abominables murs. Je me disais que très probablement, ce n’était plus qu’une question de quelques petites semaines et nous aurions alors l’opportunité de nous trouver ensemble, loin de ces sinistres lieux … que je pourrais alors vous saluer tous, et même vous serrer fort et voir vos visages de près, vous écouter et vous parler sans avoir recours à tel ou tel stratagème pour tenter d’échapper quelque peu aux conditions de captivité.

 

Bien entendu je me disais aussi que l’on aurait largement le temps pour discuter et tirer les leçons de ces initiatives solidaires que vous avez su développer tout au long de mes années de captivité.

Comme beaucoup d’autres camarades et ami«e»s, je regardais avec une particulière attention les divers messages et « conseils » et autres exigences adressés aux autorités de mon pays.

 

Camarades, à partir de mi-février les manœuvres du gouvernement français ne laissaient plus guère présager une issue favorable à court terme. En effet après quelques mois de tergiversations, le gouvernement a tranché : pas question de libérer Abdallah. Et tout naturellement les magistrats de la cour de cassation sont toujours là pour habiller et avaliser la décision…et certainement ils ne sont jamais à court de formules lapidaires : « La demande de libération n’est pas recevable. » Ainsi fut prononcé leur jugement ce 4 avril.

 

Certainement camarades, vous n’êtes pas sans savoir, que durant tous ces derniers mois les initiatives solidaires ont fleuri un peu partout, ici en France et ailleurs de par le monde et tout particulièrement au Liban… et c’est toujours dans le cadre légal des lois envigueur dans ces divers pays. Cependant ou peut-être c’est pourquoi, les autorités impérialistes concernées directement ont estimé qu’il vaudrait mieux casser la décision du tribunal de l’application des peines ainsi que celle de la cour d’appel et me garder encore ici, dans les geôles de la République.

 

Comme toujours, ces criminelles autorités réactionnaires estiment, qu’avec le temps, tout finit par s’essouffler, s’épuiser et peut-être disparaître. Et pourtant elles ont tort et toujours elles ont eu tort à ce niveau. Et les faits sont là aussi têtus que l’on ne peut d’aucune façon en faire abstraction. Plusieurs milliers dans les geôles sionistes depuis tant d’années, et leur résistance est toujours intacte nourrie d’inépuisable élan populaire solidaire.

 

Camarades comme vous savez, ces jours-ci, on commémore chez nous la Naqba de 1948. Elle est toujours là, une blessure béante…une blessure toujours saignante… tout un peuple y est lié. Elle est Partout, elle est dans tout. Elle est les camps des réfugiés et les ruelles de la misère et les massacres et la terreur et l’humiliation à tout moment. Elle est les vieux et les moins vieux attendant toute une vie l’heure du retour, gardant en main avec tendresse des vieilles clés qu’on se passe de père en fils jusqu’à nos jours… elle est le crime qu’on reproduit devant les yeux de tout le monde. Les impérialistes de tout bord y ont participé et continuent à cautionner, d’une manière ou d’une autre, la spoliation et la destruction de tout un peuple…

 

Comme vous voyez chers camarades, la Naqba, loin d’être un moment douloureux d’un passé lointain qu’on cherche à commémorer par respect aux ancêtres, elle est le vécu quotidien de tout un peuple. De ses entrailles surgissent toujours de longs cortèges de fidayîn et les enfants de l’Intifada. Elle est la Palestine de tous les jours.

Camarades, jadis, Ben Gourion, comme tous les criminels réactionnaires des années quarante, disait à ceux qui l’avertissaient de la révolution palestinienne : «… les causes aussi vieillissent avec le temps et finissent à leur tour par mourir et disparaître. » Cependant plus de six décennies plus tard, la Palestine est toujours là, aussi vivante que résistante. La détermination des masses populaires palestiniennes est plus que jamais inébranlable, en dépit de la terreur et des atrocités de tout genre. Les prisonniers palestiniens aussi, en dépit des longues années, sont toujours là, debout face à leurs geôliers, incarnant la résistance héroïque de la Palestine et prouvant à tous les Ben Gourion que la Palestine non seulement vivra, mais elle vaincra certainement.

 

La solidarité est une arme camarades, faisons-en bon usage !

 

Certainement, ce n’est pas en cherchant des astuces judiciaires ici et là que l’on fait face à leur criminel acharnement, mais plutôt en affirmant une détermination inébranlable dans la lutte contre leur criminel système impérialiste.

 

À bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et autres réactionnaires arabes !


Gloire aux masses populaires en lutte !


Honneur aux martyrs !


Ensemble camarades, et ce n’est qu’ensemble camarades, que nous vaincrons !


Mes plus chaleureuses salutations à vous tous.

 

Votre camarade, Georges Ibrahim Abdallah
Samedi 18 mai 2013

Partager cet article
Repost0
4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 21:38

Paris  : Des manifestants se sont rassemblés à l’appel du Secours rouge arabe, de l’AGEN et du Comité anti-impérialiste en travers de l’entrée du le siège du Parti socialiste. Ils ont scandés "Palestine vaincra/Libérez Georges Abdallah !" et "P comme Pourri/S comme Sioniste/A bas/A bas/le Parti Socialiste !" pendant quelques minutes. Une escouade de CRS est alors intervenu et a refoulé les manifestants jusqu’au coin Solferino/Saint-Michel où le rassemblement s’est poursuivi sans incident, réunissant finalement une grosse trentaine de personnes, parmi lesquels une délégation du Secours Rouge de Belgique.

Rassemblement devant le siège du Parti Socialiste rue Solférino le 27/02/2013

 

link.

Partager cet article
Repost0
14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 21:56

Affiche7

 

27 Fevrier Journée internationale d’action pour Georges Abdalla

Le 10 janvier, un tribunal français ordonnait enfin la libération (assortie d’une expulsion) de Georges Ibrahim Abdallah, après plus de 28 années passées en détention en France.

Malgré cette détention exceptionnellement longue, Georges Ibrahim Abdallah est resté fidèle à son engagement au service des peuples arabes libanais et palestiniens contre le sionisme, l’impérialisme et la réaction arabe. Georges était devenu à la fois un exemple de l’acharnement de la répression impérialiste, et un exemple de résistance et de détermination révolutionnaires.


Nous avons donc cru à la libération de Georges mais les autorités françaises, en ne délivrant pas l’arrêté d’expulsion, a rendu inopérante la décision de justice. Sous pression directe et ouverte des USA (déclaration du Département d’Etat, pétitions de membre du Congrès…), le gouvernement français perpétue ainsi le blocage d’une décision de justice. La social-démocratie française, qui a toujours été étroitement liée à l’impérialisme américaine et au sionisme, se montre une fois de plus


Le Secours Rouge International est fier d’avoir initié, il y a plus de dix ans, la campagne pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Depuis ce coup d’envoi, ce sont des dizaines d’initiatives dans une demi-douzaine de pays qui ont été menées à l’initiative des différentes organisations participant à la construction du Secours Rouge International et, au fil des années, nous avons vu la solidarité avec Georges prendre de l’ampleur, agrégé progressivement de nouvelles forces, et se transformer finalement en un mouvement large dénonçant le maintien en détention
de Georges Ibrahim Abdallah.


Une journée internationale d’action pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah est organisée le 27 février, soit la veille de sa prochaine comparution devant un tribunal d’application des peines. Nous appelons toutes les forces participant au processus de construction du Secours rouge International, toutes les forces avec qui nous entretenons des relations de travail, et toutes les forces progressistes et révolutionnaires à répondre à cet appel et à s’engager résolument pour arracher définitivement la libération de Georges.



La Commission pour un Secours Rouge International (Bruxelles-Zurich)
4 février 2013.

Partager cet article
Repost0
7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 22:52

Affiche signée par le Secours Rouge Arabe,Comité Anti-impérialiste, Secours Rouge de Belgique et de Suisse, AGEN

Affiche7

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 19:14
19 jan 219 jan 3
Communiqué suite à la manifestation du 19 Janvier à Paris pour la libération de Georges Abdallah.
Ce Samedi 19 Janvier 2013, à l'Appel du Secours Rouge Arabe, du Collectif Georges Ibrahim Abdallah, du Comité Anti-impérialiste et de l'AGEN un rassemblement de soutien à Georges Abdallah était organisé à Paris. Plus de 130 manifestants ont répondu à l'appel. Dès notre arrivée un important effectif de policiers et de gendarmes était présent. Devant l'impossibilité de se rassembler devant le siège du ministère de l'intérieur, nous avons investit la place saint-augustin.
Au cri de Georges Abdallah liberté ! Le rassemblement a duré plus de deux heures. Après de nombreuses provocations de la police, 46 manifestants ont fini par être embarqués vers les commissariats du 16ème et du 17ème arrondissement de Paris. Un manifestant considéré par les flics comme l'organisateur a été embarqué individuellement. Après une nuit de garde à vue il est convoqué ultérieurement pour « appel à un rassemblement non autorisé ».
L'objectif du gouvernement socialiste est claire : il croit, par la répression, pouvoir briser la mobilisation pour Georges Abdallah. Encore une fois la social démocratie montre son visage hideux et n'a rien à envier aux méthodes de Sarkozy. Mais nul doute que la mobilisation populaire va aller en croissant, ici comme au Liban.
Amplifions le mouvement de soutien à la libération de Georges Abdallah
Liberté pour Abdallah !
Secours Rouge Arabe                             Comité Anti-impérialiste                                                                    AGEN
19 jan 1

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 14:37

palestine george (noir et blanc)

 

Aujourd’hui, 14 janvier 2013, le ministre de l’intérieur Manuel Valls n’ayant pas signé l’arrêté d’expulsion de Georges Abdallah, le Tribunal d’Application des Peines a reporté au 28 janvier la libération possible de notre camarade. Le Ministre de l’intérieur a cédé aux pressions étasuniennes et sionistes. Il n’a pas du leur opposer une grande résistance, tant il est vrai que la social-démocratie française a toujours été la complice volontaire et empressée des USA, de l’OTAN et de l’entité sioniste — Manuel Valls lui-même ayant déclaré à Strasbourg en juin 2011 étant lié « de manière éternelle à Israël ». Les Etats-Unis n’ont même pas caché leurs pressions sur les autorités françaises puis dès le 11 janvier, la porte-parole du Département d’Etat déclarait « Nous ne pensons pas qu’il doive être libéré et nous poursuivons nos consultations avec le gouvernement français à ce sujet ».

Georges Abdallah a passé plus de 28 ans en prison pour les actions contre des représentants impérialistes menées par les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises en 1981-82, alors que tous les massacres impérialistes et sionistes de l’époque restent totalement impunis — personne n’a fait un jour de prison pour les milliers de civils désarmés tués à Sabra et Chatila par les milices alliées aux sionistes et directement épaulée par leurs armées. Il est vrai qu’il s’agissait de prolétaires libanais et de réfugiés palestiniens dont la vie compte pour moins que rien aux yeux de l’Occident impérialiste et de sa tête de pont sioniste.

Le Secours Rouge Arabe appelle à un rassemblement ce samedi 19 janvier 2013, à 15h00 place des Saussaies, Paris 8e, non loin du ministère de l’intérieur (rendez-vous métro Saint-Augustin), comme il appelle à des rassemblements et initiatives partout devant les représentations de l’Etat français. 250 manifestants se sont déjà rassemblés devant l’ambassade de France, où quelques incidents ont éclatés, et ils ont entamé un sit-in permanent.

Mobilisations-nous pour la libération de Georges Abdallah, combattant de la résistance à l’impérialisme, au sionisme et à la réaction arabe !

 
secoursrouge Arabe(paris),AGEN, Comité Anti-impérialiste ,sri Baiona, secoursrouge Arabe(SUD)

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 16:10

 

GIA

 

Georges Ibrahim Abdallah enfin libre !

 

Après 28 ans de prison en France  et suite à sa 8ème demande de libération conditionnelle  Georges Ibrahim Abdallah devrait enfin sortir de prison pour être expulsé vers le Liban. Il sortira après avoir effectué une peine d’une durée inhabituelle pour un condamné pour « complicité d’assassinat ». Dans un ultime acharnement la décision définitive d’expulsion est suspendue au Lundi 14 Janvier.

 

Bien sûr, nous ne pouvons qu’être satisfaits de voir ce révolutionnaire enfin quitter les geôles impérialistes françaises. Nous ne pouvons qu’être ravis de savoir que Georges va retrouver sa famille, ses amis et ses camarades.

 

Cependant, nous ne devons oublier l’acharnement politique qu’a subi Abdallah. Acharnement de l’Etat français, acharnement des Etats-Unis et de l’entité sioniste. L’objectif  poursuivi étant de briser le militant révolutionnaire, de l’obliger à la repentance. Mais aucun de ces objectifs n’a été atteint. Georges est resté tout au long de sa détention un révolutionnaire debout, un combattant communiste.

C’est une victoire pour Georges mais aussi pour son comité de mobilisation qui existe en France depuis 2003. C’est aussi une victoire pour nos organisations qui ont été dès l’origine membres du comité pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

 

Aussi, nous tenons à rappeler, qu’en dehors de quelques groupes et individus, la grande majorité des forces politiques « progressistes ou révolutionnaires » françaises n’a rien fait pour renforcer la campagne pour la libération de Georges Abdallah.

 

La campagne pour la libération de Georges a néanmoins permis de briser le silence sur les raisons politiques de son enfermement. La campagne pour la libération de Georges a été un révélateur de la nécessité de constituer un véritable mouvement de soutien aux prisonniers révolutionnaires. Tout au long de la campagne des liens se sont noués entre les différents participants. Nous devons tout mettre en œuvre pour la constitution d’un vrai réseau de lutte contre la répression et pour un soutien politique constant aux prisonniers révolutionnaires. C’est ainsi que nous poursuivrons le combat de Georges Abdallah.

 

Georges va enfin recouvrer la liberté. Nul doute que fidèle à ses engagements, il poursuivra sa lutte contre le sionisme et pour le communisme.

 

Ici en France, nous devons continuer et développer le combat contre notre propre impérialisme, qui sème la guerre en Syrie et au Mali. Ici  nous devons participer à la régénération de la solidarité avec le combat du peuple Palestinien, pour la libération de toute la Palestine.

 

Vive la solidarité internationale !

 

A bas l’impérialisme et le sionisme !

 

AGEN                                 Comité Anti-impérialiste                    Secours rouge Arabe (Paris)   

 

Partager cet article
Repost0